Jack Sternberg, médecin juif, rencontre le Grand Médecin

Le docteur américain Jack Sternberg est Juif. Il est un oncologue célèbre et spécialiste de médecine interne. Sa vie professionnelle est fortement marquée par sa foi dans le Messie.

Simplement parce qu’on était Juif

Mes parents n’étaient pas pratiquants. Pourtant, les jours des Grandes Fêtes juives, ils fréquentaient la synagogue orthodoxe. Pour la simple raison qu’on était Juif. C’était la raison aussi qu’à l’âge de 12 ans j’ai dû faire mon Bar-Mitswa.

La lutte et la souffrance

Adolescent je me demandais si Dieu existe vraiment. Je ne priais plus. Je voulais sauver des vies, c’est pourquoi j’ai décidé de faire des études de médecine. Pour moi cette période d’études était une lutte continue, confronté comme je l ’étais à la souffrance humaine. Pourquoi le mal frappe-t-il quelqu’un de bien ?

L’impression de rater ma mission de médecin

J’ai fini mes études et je me suis marié avec Marilyn. Elle était Juive comme moi et nous partagions les mêmes normes, les mêmes valeurs dans la vie. Pendant ma spécialisation d’oncologue j’étais témoin de souffrances autrement graves. Je suis devenu un médecin très habile, mais à cette époque j’apprenais aussi à séparer rigoureusement mes sentiments et mes activités professionnelles : médecin habile oui, mais très réservé dans ses rapports avec les malades.
Une fois spécialiste et établi comme tel, tout nous réussissait, nous menions une vie de luxe. Néanmoins un sentiment de manque, de vide nous poursuivait continuellement. Finalement nous nous sommes mis à la recherche de ce qui nous manquait : une dimension spirituelle (nos racines juives). Marilyne s’est lancée dans le bénévolat juif. Quant à moi j’étais harcelé par cette idée qu’il suffit de respecter certaines règles pour être un bon Juif, se basant uniquement sur les bons actes. Au plus profond de moi-même je savais qu’il s’agissait de ma relation avec Dieu.

Qui êtes-vous ?

Au début de ma spécialisation mon œil droit s’est infecté. C’était grave. La cécité menaçait et je risquais de vivre la fin de ma carrière. J’avais peur et j’étais en colère avec Dieu. Je criais : Qui êtes-Vous pour me faire cela ! Je vois bien que Vous n’existez pas ! J’ai recouvré ma santé. A partir de ce moment précis beaucoup de mes malades ont essayé de me parler de Jésus. Ma réponse : Je suis Juif et les Juifs ne croient pas en Jésus.

L’amour de Jésus

Une femme au dernier stade d’un cancer du sein, paraît plus inquiète de mon état d’esprit de non-croyant que de sa mort proche. Elle a mis sa confiance en Jésus et elle L’aime malgré sa maladie dévastatrice. Je lui envie sa foi inébranlable. Lorsqu’ un de mes collègues, Juif lui aussi, me raconte comment il a trouvé son identité juive et le Dieu d’Israël justement dans l’Eglise chrétienne, je suis intrigué. Ma curiosité est plus forte que ma colère et je lui demande si un jour nous pouvons venir avec lui.

La perspective de l’éternité

Nous écoutons une prédication sur le psaume 73 : un Juif croyant interroge Dieu pourquoi les justes souffrent, alors que les méchants mènent une vie prospère. Comment le prédicateur sait-il que justement ces questions-là constituent ma lutte de tous les jours ?
Je suis entré dans l’église, moi, sceptique , agnostique, athée. Miracle ! A la sortie je crois que Dieu existe, que Dieu est juste et bon, digne de mes louanges. Que faire pour qu’Il soit de nouveau présent dans ma vie ? Dans la Bible je lis que Dieu hait le péché, mais qu’Il est plein de miséricorde pour les pécheurs qui confessent leurs fautes. Dieu a pourvu une seule sacrifice – Jésus – pour nous réconcilier avec Lui, pour restaurer notre relation.

Une malade devant sa mort

Nous avons continué à fréquenter l’église. Nous avons participé à un cours d’introduction. Tout nous semble plausible, véridique. Marilyne accepte Jésus comme son Messie. Cette démarche, il faut le reconnaître, me choque quelque peu. Où en suis-je ?
Une de mes chères malades, une vieille dame va mourir. Pendant l’examen médical elle me regarde droit dans les yeux : « Docteur Sternberg, vous avez changé ces mois-ci. C’est quoi ce changement? » J’entends une voix – la mienne ! – qui lui explique que j’ai accepté le Seigneur Jésus, mon Messie juif, mon Sauveur et Maître. Elle me fait un léger signe de la tête, disant simplement: « C’est bien ce que je pensais. »

Prier pour les malades

Tout a changé par ma foi en Jésus-Christ. Je me rends compte que vie et mort sont entre les mains du Seigneur, pas entre les miennes. Je peux Lui faire confiance, en toute circonstance. Ce qui a changé dans ma pratique quotidienne c’est que je peux prier pour mes malades. La douleur, les souffrances ne disparaissent pas, mais je prie que les malades trouvent la paix, la présence rassurante de Jésus-Christ. Mes malades croyants éprouvent la consolation d’une foi partagée.